Un nouveau départ pour la ville

Les choses ne commencent pas vraiment à s'améliorer pour la communauté de Dowling avant les années 1950. Au début des années de cette décennie, les mines de Levack et d'Onaping fonctionnent à plein régime. Des centaines de mineurs ont besoin d'un endroit où vivre. INCO tente de répondre aux besoins en matière de logement en construisant des appartements, des pensions et des foyers familiaux supplémentaires à Levack, tandis que Falconbridge Nickel Mines Ltd. construit un nouveau quartier à Onaping, pour son personnel. Heureusement pour Dowling, ces solutions ne suffisent pas pour répondre aux besoins des travailleurs. Puisque le canton de Dowling est assez près des mines d'Onaping et de Levack, c'est l'endroit le plus convenable où construire des maisons. Toutefois, parce que les terres appartiennent surtout aux fermiers, les sociétés ne peuvent pas simplement s'y installer et y commencer des travaux de construction.

En 1954, Lionnel Rhéaume, Émile Houle et Barbara MacDonald sont les propriétaires de la majorité des terres situées au nord de la route. Chacun décide de bâtir un lotissement sur cette terre jadis fertile, ce qui deviendra plus tard le plus grand secteur résidentiel du canton de Dowling. Quand Lionnel Rhéaume demande d'amorcer un projet de construction dans un lotissement, il y a seulement 267 personnes qui vivent à Dowling, ce qui signifie que la majorité de la superficie est inhabitée. Puisque Émile Houle et Barbara MacDonald divisent aussi leur propriété, on assiste à un boom de la construction en moins d'un an.

Dowling est un endroit idéal pour établir des collectivités résidentielles puisque le canton est déjà défriché, bien drainé (la terre est inclinée vers la rivière) et jouit d'un flux d'eau constant. Avant la construction des lotissements résidentiels à Dowling, bon nombre des travailleurs doivent trouver des logements à Azilda et à Chelmsford, des communautés assez éloignées des mines.

À mesure que des lots résidentiels sont disponibles à Dowling, les travailleurs empressés qui veulent un terrain sur lequel construire leur maison les achètent rapidement. L'expansion la plus importante a lieu en 1956 et en 1957 lorsque les familles commencent à construire leur nouvelle maison.

En raison de l'aménagement de nombreux lotissements, on assiste bientôt à la construction de rues. Ces rues sont nommées en l'honneur du fondateur du lotissement et des membres de sa famille. Parmi les noms de rue donnés dans le lotissement Lionnel-Rhéaume, on trouve la rue Rhéaume, l'avenue Lionnel, l'avenue Gerald (en l'honneur du beau-frère de Lionnel Rhéaume) et la rue Gilles (en l'honneur du fils de M. Rhéaume).

 

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