La fermeture de la mine

En 1915, de moins en moins de gens travaillaient à la mine de Sellwood et il était devenu évident qu'elle cesserait ses activités un jour ou l'autre.

Au début, bien des hommes travailleront aux lignes ferroviaires de Capreol, retournant à Selllwood en soirée, mais bientôt, on verra que des gens quittent la communauté. À preuve : la fermeture d'entreprises. L'une d'elles est le magasin général de Henry Plexman. Puisque celui-ci estime que Capreol deviendra un centre important, il déménage de Sellwood à Capreol et y ouvre un nouveau magasin. 

Durant la Première Guerre mondiale, la circulation sur les lignes ferroviaires augmente en raison du nombre de soldats en partance pour l'est. Capreol est alors un village en expansion et Plexman décide d'y construire un magasin, à l'emplacement actuel de la Légion royale canadienne. Quand le train s'arrête à Capreol pour qu'on change les équipes, les soldats se rendent au magasin de Plexman pour y envoyer leurs cartes postales.  

En 1923, on apprend que la mine de Sellwood cessera ses activités. Les gens commencent à quitter le village en quête de nouvelles possibilités d'emploi et, bientôt, sans qu'on s'en rende compte, le village est désert.           

Bon nombre d'anciens résidents de Sellwood s'installent à Capreol, y compris Joseph Castonguay, Thomas Lafleur et Alex Nepitt.

Il ne reste que bien peu de choses de Sellwood puisque de 1957 à 1979, à la faveur d'activités minières, on a effacé toute trace du peuplement.

Aujourd'hui, tout ce qui reste de ce village naguère prospère est un petit cimetière caché aux confins des bois.

Pour plus de renseignements sur Sellwood, consultez le site Ontario Ghost Towns.

 

Information compilée à partir de Capreol: The First 75 Years, 1918-1993.

Follow this link to list more items
 
Plan du site