Éducation

Lorsque le Père Nolin ouvre la chapelle de son presbytère aux enfants d'âge scolaire il met l'éducation à la portée des résidents de Sudbury. Ses successeurs, avec l'appui des paroissiens, seront des chefs de file dans le domaine de l'éducation pendant de nombreuses années. 

Lorsqu'un local devient trop petit, ce sont eux qui vont convaincre une entreprise ou le diocèse de céder un bâtiment ou une parcelle de terrain pour la construction. Églises et salles paroissiales serviront de classes temporaires à maintes reprises. 

Avec l'aide des paroissiens, ils s'occupent de la cueillette de fonds pour remédier au manque de financement publique. Ils voient à la formation d'un Conseil scolaire catholique, et aident à faire reconnaître les écoles catholiques comme écoles séparées selon la loi ontarienne ce qui leur permet d'obtenir un financement public.

Une fois la Commission scolaire établie, ils continuent à jouer un rôle aviseur et agissent comme surintendants des écoles. Ils prennent l'initiative de confier les classes françaises aux Soeurs Grises de la Croix afin d'assurer la qualité de l'enseignement.  L'enseignement en anglais sera confié aux Soeurs de Saint-Joseph.

Ce sont les démarches entreprises par le Père Eugène Lefebvre auprès du diocèse et de la Compagnie de Jésus qui aboutissent à la fondation du Collège Sacré-Coeur en 1912.  La charte du Collège permet éventuellement d'en faire l'Université de Sudbury l'un des quatres collèges dont la fédération crée l'université Laurentienne.

 

Information compilée à partir de Document historique no 9 SHNO, Paroisse Sainte-Anne de Sudbury, Cent ans d'éducation catholique, 1884-1984, et Le Dr. J-Raoul Hurtubise M.D. M.P.: 40 ans de vie française à Sudbury.

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